ART. 63
Devoirs des gardes. - Les
gardes défendent de fumer dans l 'intérieur des
bâtiments de l'Exposition et ne doivent même pas
tolérer que les visiteurs entrent en tenant à la
main une pipe, un cigare ou une cigarette quoique
éteints. Des récipients seront disposés
près des portes pour recevoir les bouts de cigare.
Tout visiteur qui ne se conformerait pas
immédiatement à l'observation du personnel sera
expulsé de l'Exposition par le garde-chef de la
division. Les gardes de nuit font de fréquentes
patrouilles partout où l'on fait du feu, de jour
comme de nuit ; de jour, le capitaine de la garde
emploiera pour ce service les gardes de nuit qui sont
à disposition au corps de garde. Chaque soir
après la fermeture, le chef de piquet de garde fera
une ronde avec les gardes de nuit de chaque division et
constatera en leur présence que tous les feux sont
éteints. Toute irrégularité sera
mentionnée dans le rapport.
ART. 64
De jour comme de nuit,
dès qu'un garde s'aperçoit d'un danger
d'incendie quelque petit qu'il soit, il doit
immédiatement en informer le corps de garde au moyen
du signal électrique à. sa portée et
chercher à écarter le danger par tous les moyens
à sa disposition. Si le feu éclate, il alarme le
corps de garde au moyen des signaux électriques
convenus et appelle à son aide, arec son sifflet, le
plus rapproché des gardes préposés aux
hydrantes et aux extincteurs.
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ART. 65
Lutte contre l'incendie. -
La lutte contre l'incendie appartient en première
ligne aux gardes de l'Exposition préposés aux
hydrantes et aux extincteurs. Ces gardes, plus
spécialement choisis et dressés comme pompiers,
sont postés près d'une hydrante et disposent
d'un extincteur ; dès qu'un danger est signalé
ou dès qu'un commencement d'incendie se déclare,
le garde-pompier le plus rapproché du lieu en danger,
alarme le corps de garde au moyen des signaux
électriques convenus et se lance avec un extincteur
vers la place menacée. Si les circonstances lui
paraissent l'exiger, il appelle à son aide au moyen
de son sifflet, les autres gardes-pompiers de sa division
qui accourent également avec leurs extincteurs.
Pendant ce temps, le corps de garde alarme au moyen des
signaux convenus les gardes-pompiers des autres divisions,
qui se rendent par le plus court chemin à leur place
de rassemblement et sont dirigés de là sur le
point menacé. Le garde-pompier qui a donné
l'alarme dirige les opérations jusqu'à
l'arrivée du garde-chef de la division. Lorsque le
capitaine de la garde de l'Exposition arrive sur place,
c'est lui qui prend le commandement et il ne le cède
qu'à l'arrivée du commandant des pompiers de la
Ville de Genève. Les gardes de l'exposition et tous
les autres employés qui ne sont pas appelés au
feu restent à leur poste, et au signal d'alarme
redoublent de vigilance. Ils ont en outre pour mission de
faire retirer le public, de le tranquilliser et de
l'éloigner du lieu du danger en le dirigeant sur un
point opposé.
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